Jean Girard a probablement eu l’occasion de méditer « Au gré du temps » sur le sens profond de la vie. Sens, pour paraphraser Claudel, comme on dit le sens d’un cours d’eau, mais sens aussi, non seulement de la voie à suivre mais de la joie que peut procurer l’effort de rechercher constamment à emprunter un chemin de vérité et d’accompagner ceux et celles qui cherchent une direction à prendre. Mais les chemins de vérité sont souvent sinueux, rocailleux, en constante construction et parsemés de carrefours aux voies multiples.
Lui, il a fait le choix d’emprunter la voie de Jésus-Christ en optant pour la prêtrise. Une voie peut-être moins facile aujourd’hui qu’autrefois.
« Dieu est derrière tout, mais tout cache Dieu » Victor Hugo